Notre top 5 des stratégies de visibilité pour les sites web
Aujourd’hui beaucoup de prospects ou clients arrivent avec une vision confuse des différentes façons de faire connaître leur site internet. Cet article choisit 5 stratégies de visibilité différentes mais applicables en synergie (c’est à dire que l’une peut profiter à l’autre et que toutes ensembles, elles sont plus fortes que leur simple juxtaposition) : référencement, mailing, publicité communautaire, réseaux sociaux et publicité payante,.
1 – Le référencement
La plus connue des stratégies reste le référencement naturel. Le principe ? Mettre du contenu de qualité sur votre site et obtenir des liens de la part d’autres sites web (des références extérieures d’où le terme de référencement) afin que lorsqu’un internaute tape une activité, un produit ou un service dont parle votre site, Google choisisse de vous afficher parmi les 1er résultats. Cela génère immanquablement un trafic sur votre site que vous pouvez espérer convertir en devis, demande de contact ou achat.
Investissement : Du temps et où de l’argent. Le prix dépendra de la force de vos concurrents sur les expressions, les mots clés que vous ciblez. Donner un prix moyen est aussi dénué de sens que si vous demandiez le « prix d’une maison » sans préciser la surface, le pays et le quartier… Nous prendrons donc une moyenne arbitraire et sans aucun sens : 4h/mois ou 2000€/an !
Retour sur investissement : Aussi imprévisible que précédemment si on ne précise pas le contexte… Cela dit, les outils du web vous permettent de mesurer le trafic induit sur votre site, donc vous pouvez (et devez !) mesurer si vos investissements se traduisent par une augmentation du trafic organique (c’est à dire le trafic en provenance des moteurs de recherche). Deuxième niveau d’analyse, est-ce que ce trafic fait sonner votre téléphone ? Est-ce qu’il génère des demandes de devis via le site ? Si c’est le cas, mesurez combien, en divisant le CA induit par vos coûts afin d’évaluer grossièrement votre ROI ( = retour sur investissement).
Synergie : Le référencement augmente votre visibilité de façon générale, et si vous augmentez la qualité et la quantité du contenu de votre site, il poussera l’internaute à prolonger sa visite. Au plus il passe de temps (agréable) chez vous, au plus votre image de marque se renforce auprès de lui. Vous convertissez peu à peu l’étranger, en connaisseur, puis peut être un jour en client voire en ambassadeur. En familiarisant l’internaute à votre marque, au surf sur votre site, le référencement prépare le terrain pour une autre de vos actions de marketing cette fois plus direct, par exemple l’ e-mailing !
2 – L’e-mailing : démarcher par mail fonctionne encore !
De grâce, oubliez la tonne de pourriel que vous mettez tous les jours à la poubelle. Il y a malgré tout dans le lot des services auquels vous avez souscrit. Je vais parler des mailings de discounters (Cdiscount, Groupon) ou assimilés bons plans (Showroomprive), dont les femmes sont les plus friandes (mais c’est un autre débat), ou des thématiques que vous suivez professionnellement ou par passion (veille technologique, articles sur le sports). Bref, il y a encore des oreilles attentives qui souscrivent aux Newsletters, ou des clients avec qui vous avez déjà réalisé une transaction commerciale et que vous pouvez donc solliciter.
Un bon outil de mailing
Oubliez le mailing Outlook avec votre flyer PDF en pièce jointe svp ! Aujourd’hui des outils très abordables (à moins de 6€ par mois je crois que c’est le terme approprié) et professionnels existent pour gérer vos emails en masse. Nous utilisons notamment Mailjet (lien sur l’image ci-dessous) pour nos clients et pour nous même chez Winsiders.
De telles plateformes permettent en outre de créer votre e-mailing en html grâce à un éditeur visuel utilisable même par les novices. Sinon vous pouvez aussi demander à une agence (au hasard Winsiders !) de réaliser vos contenus email et ensuite gérer la campagne vous même ou là encore vous faire accompagner.
Des bonnes pratiques
Oubliez aussi les fichiers de prospects achetés en masse, d’ailleurs les plateformes comme Mailjet ou SendinBlue ne vous laisseront pas faire de folies sur leurs IPs avec des listes achetés. Servez vous d’une base de données collectée par vos soins sur votre site web (en e-commerce c’est particulièrement simple de récupérer la liste de vos clients Opt’in) et sur laquelle vous avez le droit légal (et moral) d’entreprendre un mailing.
Si vous voulez prospecter plus large vous pourrez louer (et non pas acheter) les services de boîtes spécialisées dans le domaine : elles réaliseront la partie base de données (c’est à dire envoi à une liste de contacts présegmentée) et la partie routage (c’est à dire envoi de l’email).
Là encore, n’oubliez pas de tracker ! Les plateformes comme Mailjet permettent de suivre qui a cliqué sur les Emails que vous envoyez. Ce sont des prospects chauds ! Alors vous pouvez décrochez le téléphone pour les retravailler.
3 – La publicité communautaire
Si vos prospects représentent une communauté différenciée (les fans en tout genre ont tendance à se rassembler dans des lieux virtuels où ils peuvent échanger autour de leur passion cf cet article philosophique ou ce mémoire complet de jeunesse). Voilà une opportunité pour vous ! Il y aura des blogs / forums favoris, clairement identifiés sur le marché, et dans le cas du blog vous pourrez proposer au responsable de la rédaction de vous faire un article contre rémunération. L’article sponsorisé aura pour effet de toucher des cibles extrêmement qualifiées et puisqu’on s’intéresse à la synergie, il améliorera votre référencement avec un lien correctement placé (en nofollow pour suivre les consignes Google ou en dofollow pour en récupérer tout le potentiel… juger du caractère naturel du lien dans ce contexte relèvera bientôt du débat philosophique…).
L’article peut aussi être sponsorisé sous forme d’affiliation. Vous proposez un commissionnement à l’éditeur du site dont le lien vous a permis de faire une vente… ainsi vous n’avez pas d’avance de frais à faire. Là aussi dans le cas des blogs centrés sur votre communauté, c’est une excellente stratégie à tous points de vue si votre mécanisme de contrepartie est intelligent.
4 – Les réseaux sociaux
En bien des points les réseaux sociaux (Facebook, Google plus, Twitter) vous permettent de « keep brand awareness » (si je me rappelle de la formulation de mon cours de marketing, c’est à dire de conserver l’attention et la reconnaissance du public en ce qui concerne votre marque ) mais aussi de gagner une nouvelle audience. En clair, vous faites du re-marketing (auprès de clients déjà conquis et qui ont cliqué « j’aime » sur votre page Facebook) et vous touchez de nouvelles personnes si un de vos membres clique sur le bouton « partager » car alors votre contenu est diffusé auprès de leur propre réseau.
Au niveau synergique, les réseaux sociaux sont des signaux positifs pour le référencement. La visibilité de la communauté de votre page permet en outre de rassurer l’acheteur et favorise donc l’acte d’achat. Je ne m’étendrai pas plus sur ce thème tant il a pu être traité par ailleurs, mais il se doit absolument de figurer dans un top 5.
5 – La publicité payante
Alors certes on peut considérer que les précédentes stratégies énumérées sont de la pub payante, cependant ce n’est pas ce que l’on désigne ici. La publicité payante concerne des régies publicitaires telles que Google Adwords, Bing Ads, ou la publicité Facebook. Sur une page de moteur de recherche (Google représente plus de 95 % du marché Français en la matière), voici à quoi peut ressembler une page de résultat :
Les zones rouge et violette correspondent au résultats payants : les sites qui s’y trouvent payent pour chaque clic réalisée sur leur annonce.
Pour Google Adwords
L’annonceur a défini un mot clé et une enchère, et lorsqu’un internaute réalise une recherche sur le mot clé défini, Google affiche l’annonce (le mécanisme est légèrement plus complexe, il y a compétition interne entre les annonceurs : l’annonce qui sera affichée en premier, sera celle dont le produit Qualité X enchère de clic est le plus haut).
Pour Google Shopping
Les e-commerçants alimentent le catalogue Google Shopping à partir de leur site e-commerce. S’ils veulent mettre en avant leurs produits (avec photos et prix tels que ci-dessus) ils doivent réaliser des paiements gérés de la même façon que pour Google Adwords (c’est d’ailleurs via Google Adwords qu’on gère les enchères de Google Shopping…)
Avantages, inconvénients et synergies
La publicité payante permet une visibilité immédiate (à l’inverse du référencement naturel) même dans un contexte concurrentiel. A long terme, elle se révèle par contre souvent plus chère que l’investissement fait sur le référencement naturel. En matière de synergie, les campagnes Adwords peuvent conduire des visiteurs sur le site, susceptibles de s’inscrire aux newsletters (ce qui alimente votre base de données mailing), de cliquer sur des Google +1 ou des « j’aime » Facebook (ce qui bénéficie au référencement naturel ou vous fait bénéficier de la viralité des réseaux sociaux).
En conclusion
Les stratégies web de visibilité fonctionnent en synergie. Elles doivent faire l’objet d’une évaluation avant et après leur mise en place, afin de garder le meilleur cap possible. Il n’y a pas de vérité unique, sur la profitabilité d’un canal ou d’un autre. En fonction de la concurrence, ce qui est bon pour une entreprise, ne le sera pas forcément pour une autre dont le contexte concurrentiel ou les cibles sont différents. En tout cas, le crosscanal est de plus en plus nécessaire, car une cible a souvent besoin d’être exposée plusieurs fois (8 fois selon certaines études) au message commercial, avant de passer à l’acte d’achat. Que ce soit donc pour la visibilité en elle même, ou pour sa transformation en chiffre d’affaires, les stratégies à plus large spectre sont préférables.