Le web 3.0 : blockchains et cryptomonnaies
Je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître… Mais oui, il fut une époque sans internet. Mais sans remonter aussi loin, il y eut même l’époque de l’internet 1.0, où n’existaient que quelques sites internet vitrines avec des designs à faire blêmir tout bon graphiste de 2021. Ce chiffre 1.0, met surtout en lumière l’aspect unidirectionnel de la communication. Le webmaster faisait passer son message sur son site, point final. Puis vint ensuite le web 2.0, que les plateformes de médias sociaux tels que Facebook symbolisent bien. Ici, désormais il était possible de s’approprier en partie l’espace, d’échanger de diffuser de l’info même si on n’était pas le propriétaire de la plateforme. Liberté absolue ? Que nenni ! Demandez à Donald Trump, il saura vous en parler… Le web 2.0 reste centralisé, c’est à dire qu’il y a quelque part un big brother, le lion de la savane, quelqu’un capable d’imposer sa loi à l’ensemble de l’écosystème qu’il a créé. Notons que cela peut être vu comme un mal (abus de pouvoir) mais aussi comme un bien (possibilité de régulation du système, ce qu’on leur demande notamment dans le cadre du terrorisme ou du contrôle des contenus choquants).
Le web 3.0 va tout changer. Pour le meilleur et pour le pire. Grâce à la technologie de la blockchain, on arrive à décentraliser le web. C’est à dire que le système va pouvoir s’auto-sécuriser, sans entité au sommet de la chaîne alimentaire. C’est (a priori) tellement sûr qu’on peut y faire pousser des monnaies, et des trillards de dollars de transactions… Alors nous voici bien obligés, en tant qu’agence web, d’en parler rapidement à travers 2 émanations : les cryptomonnaies et les NFT