Les sites internet pour vétérinaire
Note : cet article traite son sujet en détails.
Si vous manquez de temps et avez simplement besoin d’une agence web pour la création de votre site web en tant que vétérinaire, vous pouvez directement nous contacter.
Ils sont environ 30 millions (sans compter les poissons) et peuplent nos foyers, il s’agit bien entendu des animaux de compagnie. Avec une telle armée de poils, sujette comme ses maîtres aux tracas de santé, la profession de vétérinaire reste très sollicitée.
La création de site internet pour les cliniques vétérinaires n’obéit pas à des règles draconiennes, contrairement aux sites qui concernent la santé humaine. Néanmoins, il convient de proposer le meilleur service possible aux clients en rendant rapidement accessible l’information nécessaire. De même, les vétérinaires cherchent à être visibles sur leur quartier et leur profession. Voici quelques éléments d’approche sur la façon de créer un site web vétérinaire.
Rassurer, informer, diagnostiquer : quelques rôles du vétérinaire et de son site internet
On pourrait croire que l’objectif de rassurer est une considération purement humaniste : il n’en n’est rien. Dans la perspective de gérer une situation d’urgence, il convient dans l’intérêt de tous, que le maître de l’animal malade soit calme. Dans des situations d’urgence vitale et avec les liens étroits que certains peuvent nouer avec leurs animaux, la panique peut vite être de la partie. Au téléphone, les ASV (auxiliaire spécialisé vétérinaire) ont l’habitude de gérer les appels paniqués des propriétaires. Sur un site internet, il convient d’appliquer les mêmes méthodes : d’abord rassurer pour éviter une panique néfaste, puis prodiguer la bonne information et le bon conseil rapidement.
L’approche téléphonique rassurante a aussi d’autres vertus :
- En cas de fausse alerte, elle permet de désengorger la clinique vétérinaire, qui en s’encombrant d’animaux sans problème réel, pourrait tarder à s’occuper d’un animal qui en a réellement besoin.
- En cas de réelle urgence, elle permet parfois d’informer sur le geste qui sauve (ou du moins, sur celui qu’il faut éviter pour ne pas aggraver la situation).
Pour revenir au web, nous convenons qu’il est rare que dans une situation urgente, le site internet d’un vétérinaire soit l’orientation naturelle du client : il appellera plutôt la clinique à juste titre. Mais si ledit client a parcouru le site de la clinique et ses fiches conseils avant d’être confronté à l’urgence, quelques semaines auparavant par exemple, peut-être en aura-t-il retenu un comportement salvateur pour sa bête. L’information web aura alors contribué à sauver un animal et désengorger la clinique d’une urgence absolue.
Les onglets possibles du site et leur utilité
Listons ici les onglets du menu les plus demandés par les cliniques vétérinaires, en dehors des usuels “Accueil” et “Contact” :
- Prise de RDV
- Urgences vétérinaires
- Boutique
- Fiches conseils
La prise de RDV peut s’effectuer par le site ou avec une plateforme tierce. C’est un outil qui permet de faire gagner du temps aux cliniques en éliminant potentiellement un bon tiers des appels une fois que les clients ont pris l’habitude de l’utiliser.
La boutique du vétérinaire, à l’instar de l’e-commerce pour d’autres secteurs, connaît des fortunes diverses en fonction de la spécificité des produits proposés par la clinique, ainsi que du placement prix, et de la promotion interne qui est réalisée auprès des clients.
Les fiches conseils permettent de renvoyer les clients à un approfondissement des conseils prodigués par l’équipe vétérinaire lors des consultations. Portées par le site internet, elles permettent aussi une navigation croisée de fiche en fiche, et ainsi d’éduquer au mieux les maîtres. Cela n’a l’air de rien, mais au delà du bien-être animal prodigué, une clientèle de clinique bien “formée” induit des gains de productivité au sein de la clinique. On traite mieux les animaux et la rentabilité globale s’améliore.
La visibilité web des cliniques vétérinaires
Encore aujourd’hui il y a de nombreuses opportunités à saisir. Certes, suivant les zones géographiques cela peut changer, mais le secteur vétérinaire n’est pas encore totalement pris dans une guerre concurrentielle des positions Google. Les recherches ciblées sont en général du type “vétérinaire + nom du quartier”. Cela donne donc un climat général plutôt sain à la compétition entre les cliniques, mais on se rend compte qu’il existe parfois des zones géographiques inexploitées. Par exemple, s’il existe un vétérinaire sur le quartier “Moncrane” et un autre sur le quartier “Monpied”, ils seront en général positionnés chacun chez eux sur Google. Mais si entre ces 2 quartiers, il existe le quartier “Monventre” et qu’aucun vétérinaire n’exerce sur cette zone, il peut être intéressant pour les deux vétérinaires de se positionner sur Google quand un internaute tape “vétérinaire + Monventre”. Un travail de référencement naturel en contexte concurrentiel peut donc être opérer.
Que dit le conseil de l’ordre vétérinaire à propos de la communication internet ?
A défaut d’avoir trouvé une charte relative aux sites internet à proprement parler, les communications rassemblés semblent avoir le même esprit que pour les sites à vocation médicale (humains). Je reprendrais la très bonne formule de l’article https://www.veterinaire.fr/contacter-lordre-en-region/pays-de-la-loire/a-propos-de/la-communication-des-veterinaires.html , qui dit qu’il faut éviter “l’inflation sémantique”. Autrement dit, on se doit d’éviter l’autopromotion agressive du “vendeur de lessive” pour rester le plus informationnel possible. A l’heure où la communication classique dont on est assommée va dans la surenchère, l’exercice peut s’avérer périlleux si l’on y prend pas garde (on a tôt fait de s’habituer aux tournures ampoulées, au point de ne plus voir les siennes. NDLR : et donc l’auteur de cet article parle en connaissance de cause :) ).
Bref, les sites web pour les cliniques vétérinaires sont autorisés mais ils doivent s’auto-modérer dans l’argumentaire commercial et si possible même, rester purement informationnels. Notez également que les sites doivent être déclarés à l’ordre.
Conclusion
Les sites internet pour les cliniques vétérinaires sont légion, mais de nombreuses améliorations sont possibles sur la plupart d’entre eux. Certaines sont réalisables facilement en interne dans la logique du fameux “rassurer, informer, diagnostiquer”. Mais pour les autres, mieux vaut être accompagné par une agence web qui saura conseiller le vétérinaire. A ce propos, saviez-vous que Winsiders est engagé pour la cause animale et propose des réductions sur tous les sites ayant trait à ce thème ;) ? Il peut s’agir des refuges (exemple ici avec le refuge Saint Roch https://www.refugesaintrochmarseille.fr/ ou les cliniques comme celle de Saint Just à Marseille : https://www.cliniqueveterinairesaintjust.com/ ).